Dernière date de modification : 20.10.2025

Guidelines comportement éthique entraineur-e-s

1. Introduction

Ces directives s’adressent aux entraineur-e-s de volleyball et de beach volleyball et leur fournissent des recommandations pratiques afin qu’ils et elles adoptent un comportement éthiquement responsable lors des entrainements et des compétitions. Elles aident les entraineur-e-s à assumer pleinement leur rôle de responsable spécialisé-e, de modèle et de personne de référence, et leur permettent d’interagir sainement avec les joueurs et joueuses. Le contenu s’applique à tous les groupes cibles, indépendamment de l’âge et du sexe. Une attention particulière est accordée à la sensibilité et à la responsabilité dans les relations avec les enfants et les jeunes.

Le contenu sert à protéger à la fois les joueurs et joueuses et les entraineur-e-s. Outre le travail sportif, tel que la planification et la tenue des entrainements ainsi que le coaching lors des compétitions, le rôle d’un ou d’une entraineur-e comprend également des échanges réguliers avec les joueurs et joueuses et les autres parties prenantes. Il en résulte un rapport particulier de subordination et une relation de confiance devant être gérés de manière responsable.

En tant que membres de Swiss Volley et/ou de ses clubs, les entraineur-e-s de volleyball et de beach volleyball doivent respecter la Charte d’éthique et les Statuts en matière d’éthique pour le sport suisse.

Les Statuts en matière d’éthique constituent la base juridique pour les sanctions en cas d’éventuelles violations de l’éthique. Leur contenu doit donc être connu de l’ensemble des entraineur-e-s. Le respect de la Charte d’éthique et des Statuts en matière d’éthique est essentiel pour préserver l’intégrité du sport, créer un environnement sûr et renforcer la confiance de toutes les parties prenantes.

En cas de questions ou d’incertitudes, le bureau de Swiss Volley offre une assistance et des conseils confidentiels via [email protected].

2. Code de conduite

Le Code de conduite établi par Swiss Volley à l’attention des entraineur-e-s pose les bases d’une attitude professionnelle, respectueuse et responsable lors des entrainements et des compétitions. Il sert de référence aux entraineur-e-s pour qu’ils et elles puissent régulièrement remettre en question leurs propres valeurs et actions, et s’assurer que leur comportement est conforme aux principes éthiques du sport suisse. Les points suivants aident à assumer pleinement le rôle d’entraineur-e, à préserver l’intégrité du sport et à créer un environnement sûr et juste pour toutes les personnes concernées, et en particulier pour les joueurs et joueuses.

Dans le cadre de mes activités d’entraineur-e:

  • je me conforme aux principes de la Charte d’éthique du sport suisse et me comporte en conséquence;
  • je remplis les tâches et les objectifs qui me sont confiés, respecte les règlements de Swiss Volley et de l’association régionale et m’y conforme;
  • j’ai conscience de mon rôle de modèle et j’agis en conséquence;
  • je vis et exige un comportement fair-play envers toutes les personnes impliquées dans le sport et je renonce à tout moyen déloyal;
  • je respecte mes propres limites et celles des autres.  Je cherche activement à entrer en contact avec la direction de l’organisation lorsque des problèmes surviennent à titre personnel afin qu’ils puissent être abordés lors d’un entretien;
  • je réfléchis à mon comportement à l’aide de ces lignes directrices et valeurs.

3. Champs d'action

Dans ce document figurent des recommandations concrètes articulées autour de quatre champs d’action centraux. Ces règles s’appliquent également à d’autres activités non explicitement mentionnées dans le cadre du rôle d’entraineur-e.

3.1 Aménagement des relations

3.1.1 Attitude

Une relation respectueuse et de confiance entre les joueurs et joueuses et les entraineur-e-s est considérée comme essentielle et est consciemment entretenue. Dans le cadre des activités d’entraineur-e, l’accent est mis sur les aspects ci-dessous.

  • Respecter la santé physique et mentale des joueurs et joueuses
  • Créer des conditions d’entrainement et de compétition sûres
  • Impliquer les joueurs et joueuses dans les décisions qui les concernent personnellement
  • Prendre conscience du rapport de subordination et de la relation de confiance existants et ne pas en abuser
  • Traiter tous les joueurs et toutes les joueuses de manière égale
  • Évaluer le bien-être des joueurs et joueuses en organisant des entretiens individuels avec les joueurs et joueuses et, si nécessaire, avec les titulaires de l’autorité parentale

3.1.2 Communication

Les joueurs et joueuses sont informé-e-s de la marche à suivre si ils ou elles se sentent lésé-e-s dans leur intégrité ou mal à l’aise face au comportement d’autrui. Ils et elles peuvent s’adresser à d’autres membres du club ou contacter le service de conseil et de signalement Swiss Sport Integrity ou bien Swiss Volley.

Il convient de choisir consciemment le canal de communication, p. ex. WhatsApp et d’autres applications de messagerie, et d’éviter Snapchat et les plateformes similaires qui utilisent fréquemment la communication par photos.

Les discussions et les réunions doivent avoir lieu exclusivement dans des lieux publics. Il convient de renoncer aux réunions dans des domiciles privés.

Pour la protection de toutes les personnes concernées, il faut renoncer aux entretiens individuels dans des pièces fermées. Si les lieux publics, tels que les cafés, les foyers, etc., ne sont pas adaptés aux discussions, une tierce personne doit impérativement être présente lors de l’entretien.

Il convient d’entretenir une culture du feedback mutuellement respectueuse et de renoncer, ce faisant, à toute justification.

Il convient de vérifier auprès du club si l’enquête standardisée de Swiss Volley sur le thème de l’éthique dans le club est mise en œuvre chaque année (info).

En raison du rapport de subordination, il convient de renoncer aux réunions et aux contacts fréquents sur des sujets qui ne concernent pas le rôle joueur/joueuse-entraineur/entraineure.

Les cadeaux ou autres offres à des joueurs/joueuses individuel-le-s sont déconseillés.

3.1.3 Communication avec des personnes mineures

Il convient de veiller aux points supplémentaires ci-dessous lorsqu’on a affaire à des personnes mineures.

  • Impliquer les titulaires de l’autorité parentale dans le choix du mode de communication entre eux et l’entraineur-e ainsi qu’entre l’enfant et l’entraineur-e. Cela vaut par exemple pour les messages instantanés (comme WhatsApp), les e-mails, les appels téléphoniques et les entretiens personnels.
  • Impliquer les titulaires de l’autorité parentale en cas de blessure, de changement de comportement notable chez l’enfant ou de modification de la structure d’entrainement ou de compétition.
  • Établir une relation personnelle avec les titulaires de l’autorité parentale, les inviter activement à des réunions d’information ou à des entrainements et mener des discussions afin d’instaurer un climat de confiance.

3.1.4 Contact physiques

Le contact physique n’est autorisé que sous une forme appropriée et avec le consentement explicite et le bien-être de toutes les personnes concernées. Un tel comportement peut contribuer à favoriser une relation positive.

  • Lors des entrainements de volleyball et de beach volleyball, les contacts physiques ne sont pratiquement pas nécessaires. Il convient donc de se demander au préalable si un contact physique est nécessaire ou si des instructions verbales permettent d’obtenir le même résultat.
  • Avant tout contact physique, il faut demander au joueur ou à la joueuse si il ou elle est d’accord, attendre un «oui» explicite et redemander avant chaque situation.
  • Il faut éviter tout contact physique avec des zones potentiellement intimes.
  • Il convient de choisir consciemment un rituel d’accueil. La poignée de main, le high five et le fist bump sont des méthodes éprouvées, tandis que les accolades et les bises sont à éviter.
  • En cas de blessures ou d’émotions fortes, le contact physique peut avoir un effet apaisant et réconfortant. Toucher l’épaule ou le bras peut être judicieux, mais tout le monde n’apprécie ce type de geste. Les accolades ne sont pas recommandées.
  • Les enfants ont parfois tendance à prendre leurs connaissances dans leurs bras. Il convient de discuter de ce comportement et de la manière de le gérer avec les titulaires de l’autorité parentale.

3.2 Salles et voyages

3.2.1 Vestiaire

Le vestiaire de l’équipe est en principe un lieu réservé aux joueurs et aux joueuses. Les recommandations ci-dessous s’appliquent indépendamment du sexe de l’entraineur-e et de s’il s’agit de joueurs ou de joueuses.

  • Ne jamais entrer dans le vestiaire des joueurs et joueuses sans prévenir.
  • Utiliser son propre vestiaire, le vestiaire du personnel de formation ou d’autres locaux appropriés pour se changer et se doucher. Si ce n’est pas possible, se changer dans les toilettes. Ne jamais utiliser le vestiaire en même temps que les joueurs ou joueuses (seule exception: l’entraineur-e joue dans l’équipe qu’il ou elle entraine).
  • Si, en raison des conditions du lieu, l’accès à la salle passe par le vestiaire, il convient de faire preuve d’une grande prudence. Il existe parfois des portes communicantes qui peuvent être ouvertes après consultation du concierge. Si tel n’est pas le cas, l’accès doit se faire par un vestiaire vide. Si ce n’est pas possible, l’entraineur-e doit passer par le vestiaire avant que les joueurs ou joueuses s’y trouvent.
  • Les réunions d’équipe, par exemple avant un match, peuvent avoir lieu dans le vestiaire. Demander aux joueurs ou aux joueuses d’aller chercher l’entraineur-e lorsqu’ils ou elles sont prêt-e-s. S’assurer que personne ne se trouve dans un vestiaire ou une douche attenants. Veiller à ce que le vestiaire soit en ordre et qu’aucun sous-vêtement ne soit visible.
  • En passant devant les portes des vestiaires, toujours tenir compte du fait qu’elles peuvent s’ouvrir à tout moment et donc détourner le regard par mesure de précaution.
  • En cas de conflit dans les vestiaires, demander aux enfants de sortir et de se placer à côté de la porte. Si cela ne fonctionne pas, demander aux joueurs ou aux joueuses si ils ou elles portent des vêtements et si ils ou elles autorisent l’accès aux vestiaires. Ne pénétrer dans les vestiaires qu’après avoir obtenu leur accord explicite.
  • Des vestiaires séparés pour les filles et les garçons doivent également être mis à disposition pendant les matches. La planification en décalé de joueurs et joueuses (par exemple des femmes de 2e ligue qui joueraient après les hommes M20 et s’habilleraient dans le même vestiaire à des moments différents) n’est pas autorisée. Si une salle ne dispose que de deux vestiaires et que plusieurs matches se succèdent, toutes les équipes du même sexe (y compris les équipes adverses) partagent un seul et même vestiaire.  

3.2.2 Voyage et nuitées

Lors des week-ends d’entrainement ou des camps, les nuitées sont parfois organisées à l’extérieur.  

  • En cas de covoiturage entre l’entraineur-e et un joueur ou une joueuse seul-e, veiller à ce qu’une tierce personne, ou le titulaire de l’autorité parentale dans le cas de personnes mineures, en soit informé-e.
  • Les entraineur-e-s et les joueurs ou joueuses dorment dans des chambres séparées et utilisent des douches séparées.
  • Les chambres des joueurs et des joueuses sont séparées par sexe.

3.2.3 Responsabilité particulière vis-à-vis des personnes mineures

  • Les entraineur-e-s sont responsables des mineur-e-s pendant toute l'activité, même en dehors du programme officiel.
  • Communiquer aux responsables légaux l'adresse et le programme du séjour. Les inviter à venir chercher leurs enfants s'ils ne se sentent pas bien (maladie, mal du pays, etc.).
  • Convenir avec les joueurs/joueuses du rayon de déplacement libre et des sorties (par ex. faire les courses) et les limiter dans le temps.
  • Le téléphone portable et les médias sociaux sont présents dans la vie des mineurs. Il peut être judicieux de limiter leur utilisation ou de conclure des accords spécifiques. Il serait par exemple possible de remettre le téléphone portable pendant le repas et à partir de 22 heures. Une interdiction totale n'est pas recommandée.

3.3 Comportement

Les entraineur-e-s sont des modèles pour les joueurs et joueuses. Il est donc essentiel qu’ils ou elles se comportent de manière exemplaire et avec professionnalisme.

3.3.1 Langue et comportement

  • Utiliser un langage conscient et correct, et éviter les jurons et les propos discriminatoires.
  • Éviter dans tous les cas de crier, de jeter des objets ou d’adopter tout autre comportement agressif, qu’il soit verbal ou non verbal.
  • Montrer l’exemple, notamment en s’abstenant de faire des remarques désobligeantes sur les autres.
  • En cas d’erreur, il est recommandé de s’excuser. Cela renforce la confiance de l’entourage.

3.3.2 Substances addictives

  • Dans l’environnement sportif, la consommation d’alcool et de tabac (sous toutes ses formes) est totalement interdite.
  • La consommation excessive d’alcool est également interdite en présence de joueurs ou joueuses mineur-e-s de sa propre équipe ou de son propre club, même en dehors des activités sportives.
  • La consommation d’alcool et de tabac par l’équipe doit être interdite dans le cadre des entrainements et des compétitions. Toute infraction doit être signalée immédiatement et sans délai.

3.3.3 Tenues vestimentaires

  • Porter des tenues vestimentaires adaptées lors des événements.
  • Lors des entrainements de volleyball, porter des vêtements de sport (p. ex. t-shirt et pantalon de survêtement) et des chaussures de salle.
  • Pour le beach volleyball, veiller à se protéger du soleil (crème solaire, couvre-chef, lunettes de soleil) et à porter là encore une tenue sportive appropriée (p. ex. t-shirt et short). Les entrainements ne doivent pas se faire en bikinis ou sans porter de t-shirt.
  • Même lors d’événements organisés avec l’équipe ou le club en dehors des entrainements et des matches, veiller à porter une tenue appropriée et éviter les vêtements trop provocants. Cela permet de créer un cadre respectueux et de respecter le rôle de modèle auprès des joueurs et joueuses, en particulier mineur-e-s.

3.4 Blessures et maladie

Les blessures font partie du sport. Ce chapitre contient des recommandations en matière de prévention ainsi que de comportement à adopter au moment où un joueur ou une joueuse se blesse, puis où il ou elle reprend son activité sportive.

3.4.1 Prévention

  • Respecter les recommandations en matière de prévention formulées par Jeunesse+Sport (J+S), par le Bureau de prévention des accidents (BPA) et par Swiss Volley, et plus particulièrement les points portant sur la sécurité suivants: lien
  • Avec l’aide du club, constituer une trousse de premiers secours pour les entrainements et les matches, qui ne doit toutefois contenir aucun médicament à ingérer. Il est notamment recommandé d’y inclure des compresses réfrigérantes chimiques, du désinfectant, des pansements ainsi que des bandages élastiques et non élastiques.
  • Au beach volleyball, tenir compte des conditions météorologiques. Veiller à ce que les joueurs et joueuses soient suffisamment protégés du soleil (crème solaire, couvre-chef, lunettes de soleil). Lorsque les températures sont plus fraiches, il est recommandé de porter des vêtements longs. En cas d’orage, l’entrainement doit être annulé, car les terrains de beach volleyball sont souvent situés dans des endroits exposés aux éléments naturels.

3.4.2 Blessure

Chaque blessure doit être évaluée individuellement chez chaque joueur ou joueuse.

  • Au moment où une personne se blesse, garder son calme afin de la rassurer et de rassurer ses coéquipiers ou coéquipières.
  • En cas d’urgence médicale, prodiguer les premiers secours. Renoncer à prendre des initiatives, sauf si l’on a suivi la formation adéquate.
  • Ne pas administrer de médicaments sans le consentement explicite du joueur ou de la joueuse concerné-e ou, dans le cas de personnes mineures, des titulaires de l’autorité parentale.
  • Évaluer la gravité de la blessure et décider si une assistance médicale est nécessaire immédiatement ou ultérieurement. En cas de doute, demander une assistance médicale, soit par téléphone, soit en consultant un service d’urgence.

3.4.3 Douleur et maladie

La perception de la douleur est très personnelle. Il faut en tenir compte lorsqu’on s’occupe de joueurs ou de joueuses qui ont mal..

  • Les joueurs et joueuses ne signalent parfois pas qu’ils ou elles ont mal et/ou qu’ils ou elles ont pris des médicaments. Il convient donc de leur dire dès le début qu’ils ou elles doivent informer l’entraineur-e de tout type de douleur (p. ex. maux de tête, douleurs chroniques aux genoux, accidents, etc.) et de toute prise de médicaments. Il est également possible de leur proposer de s’adresser à l’entraineur-e en cas de douleurs menstruelles.
  • Les joueurs et joueuses souffrant de douleurs ne doivent pas participer à l’entrainement ni aux matches.
  • Il est interdit de faire du sport avec de la fièvre. En cas de maladie accompagnée de fièvre (température corporelle supérieure à 37,4 degrés dans l’après-midi), l’effort physique affaiblit l’organisme et peut avoir de graves conséquences sur la santé.
  • L’entrainement et la participation aux matches sous médicaments ne sont autorisés qu’après consultation du médecin. Il est généralement déconseillé de pratiquer une activité sportive sous analgésiques.
  • Pour tous les types de médicaments (y compris ceux en vente libre), il convient de se conformer aux prescriptions de la Liste des interdictions dans toutes les ligues (base de données sur les médicaments).

3.4.4 Reprise de l’activité sportive

La reprise après un arrêt en raison d’une blessure ou d’une maladie doit être discutée individuellement avec les personnes concernées. Voici un aperçu des mesures possibles.

  • Proposer aux joueurs ou aux joueuses blessé-e-s de s’intégrer à l’entrainement, par exemple en aidant l’entraineur-e, afin de maintenir le lien avec l’équipe.
  • Demander régulièrement des nouvelles aux joueurs et aux joueuses blessé-e-s.
  • Les blessé-e-s de longue durée (plusieurs mois) ont parfois besoin de prendre leurs distances avec le volleyball. Cette décision doit être acceptée et il est judicieux de conclure des accords concernant le maintien du contact.
  • La reprise doit se faire à un rythme adapté aux joueurs et aux joueuses, si nécessaire en concertation avec le médecin, et indépendamment du planning de la saison.
  • Souvent, un retour progressif est possible, par exemple avec un temps d’entrainement réduit, un entrainement sans sauts ou d’autres accords individuels. Les entraineur-e-s doivent s’en tenir aux accords conclus, même si le joueur ou la joueuse indique pendant l’entrainement qu’il ou elle serait capable de fournir un effort plus intense. Parfois, les conséquences physiques d’un effort ne se manifestent qu’après coup.
  • Outre les effets purement physiques de la blessure, un blocage mental peut se produire chez les joueurs et les joueuses. Il est donc possible qu’ils ou elles aient du mal à effectuer le même mouvement que celui qui a causé leur blessure. Le comportement observé doit être abordé directement.

4. Mesures en cas de violation potentielle des directives

Si les entraineur-e-s ne sont pas sûr-e-s que leur comportement est contraire aux présentes directives ou aux Statuts en matière d’éthique, plusieurs possibilités s’offrent à eux ou à elles:

  1. Consulter la boussole éthique et mettre en œuvre les mesures qui y sont recommandées.
  2. Contacter le bureau de Swiss Volley: [email protected].
  3. Demander conseil à Swiss Sport Integrity.

Si les entraineur-e-s et autres fonctionnaires du club constatent que des personnes tierces commettent des infractions potentielles, ils ou elles sont tenu-e-s de le signaler à Swiss Volley ou à Swiss Sport Integrity. Chaque signalement est traité avec soin, et la protection des personnes concernées est garantie.

S’il existe des indices de comportement potentiellement inapproprié, les personnes concernées ainsi que les témoins peuvent signaler le cas à Swiss Sport Integrity, qui examinera le signalement. Swiss Sport Integrity traite les données personnelles avec le plus grand soin et la protection de la personnalité est garantie au mieux. Selon l’évaluation, un cas peut ne pas être poursuivi ou une enquête peut être ouverte. Même après la clôture d’une enquête, il est possible qu’aucun comportement répréhensible n’ait été constaté.