C'est précisément parce qu'il existe encore beaucoup d'ignorance et d'idées fausses autour du thème du dopage qu'il est d'autant plus important que tu t'informes activement et que tu prennes tes responsabilités. Car l'ignorance ne protège pas des conséquences et tous les joueurs/joueuses licenciés ont une responsabilité - pour le fairplay, mais aussi pour leur propre santé. Toute infraction nuit non seulement à leur intégrité, mais aussi à la réputation de notre sport.
Les dispositions antidopage sont essentielles pour garantir l'équité dans la compétition, la protection de la santé et l'égalité des chances pour tous les athlètes. Elles s'appliquent à tous les joueurs/joueuses licenciés de volleyball et de beach volley, indépendamment de leur âge ou de leur niveau sportif. Mais c'est précisément dans le sport populaire que les cas de dopage se multiplient ces derniers temps, souvent par ignorance ou par erreur d'appréciation. Cette évolution est problématique, car elle déclenche un cercle vicieux: l'augmentation du nombre d'infractions dans le volleyball entraîne une augmentation du nombre de contrôles, qui à leur tour font apparaître d'autres cas. Il est donc important d'examiner de près ce qui est considéré comme du dopage et ce qui ne l'est pas.
« Le dopage n'a pas sa place dans le volleyball, à aucun niveau. Notre sport est fondé sur l'équité, le respect et la conviction que seuls l'entrainement, l'esprit d'équipe et la motivation mènent à de véritables performances. Swiss Volley condamne clairement et sans équivoque toute forme de dopage. Nous nous engageons en faveur d'un sport propre et nous nous investissons avec détermination à tous les niveaux, des jeunes talents aux équipes nationales. »
Swiss Sport Integrity (SSI) définit le dopage comme l'utilisation de substances ou de méthodes interdites pour améliorer les performances. Cela inclut non seulement l'utilisation de telles substances, mais aussi la tentative d'utilisation, la possession, le trafic, la mise sur le marché, l'administration et le refus de se soumettre à un contrôle antidopage. Outre les comportements interdits liés à l'utilisation de certaines substances, les incertitudes quant aux moyens concrètement interdits conduisent régulièrement à des erreurs. La liste des substances dopantes, mise à jour chaque année par l'Agence mondiale antidopage (AMA), offre une référence crédible.
Il existe également un risque souvent négligé: même les compléments alimentaires apparemment inoffensifs peuvent contenir des substances interdites de manière inattendue, par exemple en raison de contaminations ou de déclarations peu claires. Toute personne qui commande/achète de tels produits en assume l'entière responsabilité. Il convient d'être particulièrement sceptique et prudent lorsque de nouveaux remèdes miracles sont vantés par des influenceurs sur les réseaux sociaux (notamment Instagram et TikTok), car une simple commande est déjà considérée comme une tentative d'utilisation et est sanctionnée par une suspension.
Par conséquent, tous les joueurs/joueuses licenciés sont tenus de vérifier le statut de dopage de toute substance, qu'il s'agisse de médicaments ou de compléments alimentaires, avant de la consommer. L'utilisation de substances ou de méthodes interdites pour des raisons de santé, nécessite une autorisation d'exception à des fins thérapeutiques (ATZ). Celle-ci doit forcément être demandée à la SSI avant l'utilisation. Si une substance interdite est détectée lors d'un contrôle antidopage, cela peut être considéré comme un échantillon positif, même si cela n'était pas intentionnel, et être sanctionné en conséquence.
Swiss Volley, 18.09.2025