Photo: Andreas Eisenring

Vladimir Simonovic et Alain Fischbacher représentent la Suisse à l'Arena du Sud

Il n'y a pas qu'en beach volley que la Suisse est fortement représentée aux Jeux Olympiques. Avec Vladimir Simonovic et Alain Fischbacher, la Suisse est également représentée en salle par ces deux officiels. 

Quand tu arrives à l'Arena du Sud, la salle de volley-ball des Jeux Olympiques de Paris, l'atmosphère te saisit immédiatement. Elle peut accueillir 12 000 spectateurs et aucun siège ne reste vide. La fièvre du volleyball s'est emparée de Paris, si bien que les acclamations et les encouragements sont parfois si forts que le niveau sonore atteint plus de 120 db. Au milieu de l'action, Vladimir Simonovic, le pilier du calme, se tient sur le podium des arbitres. C'est la troisième fois qu'il siffle pour la Suisse aux Jeux Olympiques. A 48 ans, il a déjà officié à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021. Être convoqué à Paris en tant qu'arbitre signifie beaucoup pour lui:

« Le tournoi olympique est l'un des tournois les plus forts du monde. C'est un défi particulier pour tous les joueur-euse-s et tous les participants. »

Les meilleures équipes du monde s'y affrontent en duel au plus haut niveau: «Je dois dire qu'il n'y a pas eu de matchs faciles jusqu'à présent, tout le monde a simplement fait le maximum. Tout le monde est là pour gagner. Nous, les arbitres, donnons aussi le meilleur de nous-mêmes.» Vladimir ne reçoit la convocation pour chaque match que le jour précédent. «Lors de la phase de groupe, la journée commençait tôt le matin. Selon l'heure du match, j'ai ma routine matinale, qui comprend du café... et encore du café!», dit-il en riant. Lorsqu'il en a l'occasion, Vladimir regarde un match ou revoit son match de la journée précédente. «C'est ainsi que je me prépare pour le match du jour.» Vladimir ne fait toutefois pas de distinction entre matchs olympiques et matchs «normaux», comme il le dit:  

« Chaque match nécessite un engagement total de l'arbitre et une approche professionnelle. Si nous parlons de tension, oui, il y en a aux Jeux Olympiques, mais aussi dans toutes les autres compétitions. Les Jeux Olympiques sont une grande compétition, les joueur-euse-s méritent un arbitrage de qualité maximale. Mais pour les autres matchs (club ou équipes nationales), l'arbitre doit également être à la hauteur de la tâche. »

Le Suisse Alain Fischbacher est lui aussi en action à Paris. Il ne se trouve pas sur le terrain, mais principalement à côté. Alain est le "International Technical Official" et assure que tout se passe bien dans la salle. Il est secrétaire de la commission juridique de la Fédération internationale de volleyball (FIVB) et est convoqué à Paris en tant que «Legal and Disciplinary». Pendant les matchs, il est dans les tribunes et observe ce qui se passe. Dans le meilleur des cas, Alain n'a rien à faire après les matches, c'est-à-dire lorsqu'il n'y a pas de litige juridique. Lors d'un match, il était également présent en tant que Game Jury directement aux Technical Table au bord du terrain et devait assurer à ce que tout se déroule correctement et soit consigné pendant le match. Pour lui, ce sont les premiers matchs olympiques auxquels il a été convoqué. Alain est ravi de l'atmosphère qui règne dans la salle: «L'ambiance est incroyable. Dès 9 heures du matin, la salle est pleine et les gens vibrent avec nous.» Même en dehors de la salle, Paris lui plaît, comme il le dit:

« Tout le monde est très amical ici. L'ambiance olympique dans la ville est tout simplement quelque chose de spécial. »

Le tournoi de volleyball se poursuit jusqu'au 11 août. D'ici là, des matchs de haut niveau sont encore prévus. On ne sait pas encore si Vladimir Simonovic sera à nouveau de la partie.

Swiss Volley, 06.08.2024

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