Les 100 premiers jours en tant que présidente du Comité central: dix questions à Daniela Aeschlimann

La responsabilité de présidente demande beaucoup de temps, j'en étais consciente avant d'accepter cette fonction. En même temps, je suis désormais confrontée à des thèmes qui ne faisaient pas partie de mes anciennes tâches. Les échanges réguliers avec notre directeur sont particulièrement intéressants. Ils me permettent de me familiariser progressivement avec les thèmes actuels, ce qui me donne une profondeur que je n'avais pas en tant que simple membre du comité central.

Passionnant, exigeant, réjouissant.

Sur le plan sportif, certainement le lancement des nouvelles équipes féminine et masculine de beach volley et la Mobilière Volley Cup Finale à Winterthur. Un moment très particulier a également été l'élection de Tanja et Nina comme équipe de l'année lors des Sports Awards, dès le début de l'année. En arrière-plan, la conclusion et la prolongation des contrats avec nos partenaires Concordia, la Mobilière et Mikasa Europe ont été particulièrement réjouissantes et déterminantes.

Peu de choses m'ont surprise, car j'avais déjà une bonne idée de ce qui m'attendait. Néanmoins, je suis toujours impressionnée par le nombre d'acteurs impliqués et la diversité des intérêts en jeu. C'est un véritable défi de satisfaire tout le monde sans perdre de vue l'orientation stratégique. Anticiper et garder une vue d'ensemble sont essentiels dans cette fonction.

Une culture de communication ouverte et directe est très importante pour moi. Je ne vais pas bouleverser le style de direction éprouvé de ma prédécesseure, car je pense qu'il ne faut pas jeter par-dessus bord ce qui a fait ses preuves. La continuité et de bonnes relations sont pour moi d'une importance capitale.

Mon rôle est clairement stratégique. Il est bien sûr important d'être à l'écoute de la base, mais je considère que ma tâche principale consiste à garder une vue d'ensemble et à encourager et soutenir le secrétariat général en conséquence. Étant donné que je suis de toute façon très impliqué dans mon travail, il m'est plus facile de me distancier des activités opérationnelles quotidiennes.

Absolument. Le renforcement de notre base me tient très à cœur, qu'il s'agisse des arbitres, des entraineurs/entraineures ou des fonctionnaires. De nombreux projets sont déjà en cours dans ce domaine, mais je suis convaincu que nous devons poursuivre dans cette voie afin de professionnaliser davantage notre sport.

Au lycée, nous avions un professeur de sport passionné de volleyball qui jouait souvent avec nous pendant les cours. À l'époque, je faisais plutôt de l'athlétisme et de la course d'orientation, mais à un moment donné, j'ai attrapé le virus du volleyball. Et depuis, je n'ai plus jamais lâché. Je trouve fascinant de voir comment ces deux sports, le volleyball et le beach volley, ne cessent d'évoluer.

En continuant à jouer moi-même au volleyball. 😊

Je souhaite que, dans ce monde numérique, beaucoup de jeunes soient contaminés par la passion du volleyball, qu'ils mettent de côté leurs appareils électroniques et qu'ils se dédient plutôt au plaisir, à l'exercice physique, aux amitiés et à l'enthousiasme pour notre magnifique sport.