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F é v r i e r 01 | 2 0 12

de Netwerk Tilburg, où il a obtenu sa place de titulaire de haute lutte, après sa mise sur la touche durant l’été en raison d’un problème discal. L’attaquant a dû s’arrêter pendant trois mois et a manqué du même coup l’Universiade avec l’équipe nationale suisse. «Ça a été un coup dur et j’ai bien cru voir s’évanouir mon rêve de jouer à l’étranger.» Mais Leandro s’est accroché, a redoublé d’efforts à l’entraînement avec Maaseik et Tilburg et a beaucoup travaillé physiquement – comme il l’avait déjà fait au-paravant après plusieurs blessures. «Le sport de pointe n’est pas vraiment bon pour ma santé, mais j’y prends un plaisir énorme». Il apprécie

Leandro Gerber accumule une expérience précieuse dans le club hollandais de Netwerk Tilburg.

Leandro Gerber ne regrette rien: il se sent très bien à Maaseik et Tilburg.

le professionnalisme des clubs qui l’emploient à l’aune de l’encadrement médical des joueurs. «Si j’ai besoin d’un physio, il me suffit de pas-ser un coup de fil.» Le jeune homme apprend aussi beaucoup sur les plans technique et tac-tique, et il prend de l’épaisseur au service et au contre. Avec des résultats concret: avec Tilburg en décembre 2011, il est sorti du terrain avec la palme du meilleur marqueur (25 points).

Pas de regrets malgré des moments difficiles

Leandro: «Jusqu’ici, je n’ai pas regretté une se-conde mon transfert en Hollande», malgré les

moments difficiles loin du pays. «Mes co-pains et ma famille me manquent, surtout après le coup de sifflet final, quand d’autres joueurs vont retrouver les leurs – comme je le faisais à Schönenwerd.» De plus, il a parfois de la peine avec la certaine mono-tonie de la vie de volleyeur professionnel. Il commence sa journée à 8 h par un petit déjeuner, avant de gagner la salle de mus-culation. De 11 à 12 h et de 16 à 19 h, il s’entraîne avec l’équipe. «Après ça, je suis en général K.O.» Pouvoir tout consacrer au volleyball est certes un privilège, «mais ça me tente aussi de découvrir d’autres choses, d’étudier l’économie ou les lan-gues.»

Leandro ne sait pas encore comment les choses s’emmancheront à la fin de la sai-son. Le rêve est de faire le saut dans le cadre de Maaseik. Mais peut-être entendra-t-il l’appel du pays, où il pourrait concilier études et LNA. Quelle que soit l’option choi-sie, «Leo» sait que ce séjour aura été une expérience extraordinaire, qu’elle l’aura fait mûrir sur le terrain comme sur le plan per-sonnel. «Même si je ne réussis pas à m’im-poser à Maaseik, la saison 2011/2012 n’aura pas été une année perdue pour moi.» Phi-lippe Saxer opine: «Il serait faux de consi-dérer un retour en Suisse comme un échec ou un pas en arrière.» Une prévention sans fondement, vu le regard porté par Leandro sur son transfert précoce à l’étranger: «Je referais exactement la même chose».

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