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S e p t e m b r e 03
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Ni trac ni médaille
Kuhn/Zumkehr en deçà des attentes.
Andreas Eisenring
Pour sa première aux Jeux, Nadine Zumkehr
a profité des journées d’avant-compétition
et de la vie dans le village olympique: «L’am-
biance était vraiment cool, ça m’a beaucoup
plu». Peu avant le début du tournoi, la pha-
lange Suisse a toutefois intégré un hôtel
à proximité du stade olympique de beach
volleyball, de sorte à éviter les longs trajets:
les deux jeunes femmes pouvaient même se
rendre à pied au central de la Horse Guards
Parade.
Parfaitement préparées aux
Jeux olympiques
Simone Kuhn et Nadine Zumkehr, la «néo-
phyte olympique», étaient parfaitement pré-
parées mentalement au gigantesque battage
et à l’effervescence olympiques. C’est sans
nervosité excessive que la paire est entrée
en scène pour battre la Grèce sur le score
sans appel de 2:0. Les choses sont devenues
plus compliquées par la suite: après la courte
défaite par 1:2 contre les Chinoises Xue/Xi,
têtes de série n
o
2,
elles s’inclinent encore une
fois au tie-break contre les Russes Vassina/
Vosakova, très solides au service et au bloc.
Deux paires qu’elles avaient battues lors
de leur victoire en Grand Slam à Rome. Ces
défaites sur le fil leur permettent d’éviter les
repêchages pour accéder directement aux
huitièmes de finale. Mais, troisièmes de leur
groupe, elles tombent directement sur le duo
Kessy/Ross (USA), futures médaillées d’argent.
Une meilleure configuration
était possible
«
Je pense qu’on a évolué deux fois à notre
niveau. Mais contre les Russes, on n’a pas
bien joué: c’est là qu’on a manqué le coche
pour s’ouvrir un meilleur tableau», analyse
Nadine Zumkehr. Face à April Ross et Jenni-
fer Kessy, l’exploit était de rigueur. Las: le duo
US, ne commettant presque aucune faute,
a sorti notamment dans le premier set une
performance de tout premier plan, avec à la
clé l’élimination pour les Suissesses. Après la
victoire à Rome et le 3
e
rang à Gstaad, reste la
pointe de déception de n’avoir pas tout à fait
été à la hauteur de leurs attentes. «C’est un
9
e
rang, c’est ok, mais ce n’est pas mieux que
ça non plus», glisse Nadine en guise de bilan.
Pour Simone Kuhn, avec cette 9
e
place, ces
troisièmes JO sont clairement les meilleurs,
après Athènes (19
e
)
et Pékin (17
e
).
Photo: Andreas Eisenring
L’élégance dans la transmission du ballon: Kuhn/Zumkehr dans une phase digne du manuel.
Photos: Andreas Eisenring
