Seite 33 - Swiss Volley Magazine 2012-3

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Andreas Eisenring
L’attaquante à l’aile (179 cm) porte un nom
chargé d’histoire dans le volleyball: Granvor-
ka. Son père était international français et
sa mère Mireille (Cuendet) était dans les an-
nées 80 la grande attaquante et personna-
lité d’Uni Lausanne et de l’équipe nationale
suisse, dont elle est l’une des représentantes
les plus capées (5
e
)
avec 163 sélections. Et
son grand frère Frantz a des années durant
été un des attaquants les plus spectacu-
laires de l’Hexagone. Seul son petit frère
détonne: il fait du basket.
Sur le rêve «CHE 2013»…
Le projet CHE 2013 est une occasion unique
pour moi et pour le volleyball suisse. C’est
pourquoi j’ai décidé de rejoindre Volero. Je
veux voir jusqu’où je peux aller. La saison
prochaine, je devrais aussi avoir plus de
temps de jeu, vu que les attentes en Ligue
des champions sont un peu moins élevées
qu’auparavant. J’aimerais défendre les cou-
leurs suisses le mieux possible. C’est une
chance qu’on a peut-être qu’une fois dans
sa vie – et puis: je n’ai rien à perdre. En tout
cas, je n’ai jamais regretté ma décision.
Sur la première apparition en
Ligue européenne...
Les débuts ont été difficiles: on était toutes
très impressionnées – par les grandes Bul-
gares notamment. Au premier tour, on était
certainement trop anxieuses et on a été
un peu dépassées. Puis à Fribourg, ça allait
déjà mieux. Là, on a montré notre meilleur
volleyball et le public nous a bien soute-
nues. Au dernier tournoi, en France, on a de
nouveau moins bien joué; on était très fa-
tiguées. Et c’est pas trop fun de perdre tous
les matchs…
Sur ce qui manque encore au
jeu de la Suisse...
On a vu que, dans les situations difficiles,
il nous manque encore simplement de l’ex-
périence à ce niveau. On doit aussi encore
un peu accélérer le jeu. Mais le caractère de
l’équipe a évolué de manière positive. On
a appris qu’on doit se montrer encore plus
agressives.
Sur l’influence de sa famille...
Mes parents, mordus de volleyball, ne m’ont
pas particulièrement poussée. A 13 ans, je
pratiquais encore d’autres sports en paral-
Le compte à rebours avec ...
Inès Granvorka
Elle n’a que 21 ans et s’impose déjà comme un pilier de l’équipe
nationale. Grâce à ses qualités motrices, Inès Granvorka aurait tout
aussi bien pu réussir dans d’autres disciplines. Par bonheur, c’est au
volleyball suisse qu’est consacré son talent.
Plus que 345 jours jusqu’au CHE
Photo: Andreas Eisenring
Inès Granvorka: focalisée sur la «chance unique» qu’est le CHE 2013.
lèle avec le volleyball, comme le patinage
artistique, le cirque acrobatique ou le ten-
nis. Je jouais aussi du piano. Ce qui me
plaît dans le volleyball, c’est l’aspect sport
d’équipe. Mais j’aurais peut-être aussi percé
dans le tennis.
Sur son avenir...
Après trois ans de préparation intensive en
vue du CHE, ça pourrait aussi me brancher
de faire travailler davantage la tête parallè-
lement à ma carrière de volleyeuse.
Dans cette idée, j’ai décroché ma maturité
à Lausanne et, après ma carrière sportive,
je pourrais bien imaginer faire des études
à Genève, en relations internationales par
exemple.