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Andreas Eisenring
La qualification et le 9
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rang aux Jeux
olympiques avec son partenaire Sébastien
Chevallier furent «un couronnement ma-
gnifique – un rêve», confie le Thurgovien.
Après plus de 20 ans de volleyball en salle
et sur sable, Sascha Heyer se retire du sport
de haut niveau, en sportif qui sera jusqu’au
bout descendu dans la l’arène avec passion.
Une passion qui l’aura mené au titre de
vice-champion du monde en 2005, l’or au
CHE 2001, dix podiums sur le World Tour et
quatre victoires en tournoi sur le European
Tour, deux participations olympiques et sept
titres de champion de Suisse, pour ne citer
que les plus marquants de ses hauts faits.
Sascha Heyer a bénéficié d’une grande
reconnaissance – peut-être plus grande
que la statistique toute nue commande-
rait. Mais cette reconnaissance, il l’a acti-
vement méritée. Le public dans le monde
entier a senti qu’il n’avait pas seulement
un athlète devant lui, mais avant tout un
être humain qui aime son sport. D’ailleurs,
son regard n’était pas limité aux 8x8 m de
sable: la promotion de la discipline lui a
aussi toujours tenu à cœur. Et il a toujours
invité le public à la fête. En raison de son
bandana, il fut tôt surnommé le «Pirate»,
puis le «Volcan des Alpes» – en bonne part,
du fait de sa façon inimitable de soulever
le public, de le convier pour ainsi dire sur
le terrain. Les bons beach volleyeurs sont
nombreux, mais rares sont les personnali-
tés de ce calibre.
Reste à espérer que le volleyball suisse
pourra profiter au maximum des mul-
tiples compétences de ce géant, même en
dehors du terrain. C’est aussi dans cette
direction que «High Air» se projette, plus
précisément dans la commercialisation
professionnelle des produits «beach volley
et volleyball» en Suisse. On peut lui sou-
haiter qu’il y rencontre le même succès
que sur le terrain.
Le «Pirate» quitte les terrains
de beach volleyball
Lorsque les grands moments de sa carrière défilent sur l’écran géant du
central de Gstaad, Sacha Heyer, le colosse quadragénaire, a les larmes aux
yeux. Il a passé la moitié de sa vie sur les terrains de beach, et voilà qu’il
tire sa révérence.
Photos: FIVB (2), Andreas Eisenring (2)
Ses meilleurs souvenirs: Rome 2012 (1), CHM 2005 (2), adieux à Gstaad 2012 (3), JO 2012 (4).
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